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grande guerre - Page 8

  • La bataille du Grand-Couronné expliquée aux curieux

    Le Cercle d'histoire du Foyer rural de Laneuvelotte organisait les 8-9 et 10 novembre 2013 à Seichamps (54) des journées dédiées à la Grande Guerre autour de Nancy et spécialement autour de la bataille du Grand-Couronné.

    Expositions, ventes et dédicaces d'ouvrages, causeries ont émaillé ces journées remarquablement organisées par les animateurs du Cercle d'histoire de Laneuvelotte.

    Quelques images...

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     Le concert de la chorale du Choeur d'hommes de Nancy.

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    Les routiers Europa Scouts de Nancy interprètent des chants patriotiques

    [rappelons ici que les scouts jouèrent un rôle important - mais peu connu - durant la Grande Guerre en assurant notamment la transmission d'ordres entre différentes unités engagées dans les combats]

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    Jean-Marie Cuny lors de sa causerie sur le repos du Poilu.

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    Christian Lapointe dédicace à tour de bras son ouvrage sur la bataille du Grand-Couronné.

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    [clichés ©H&PB]

  • 500 témoins de la Grande Guerre

    temoins guerre.jpg80 ans après l'oeuvre magistrale de Jean Norton Cru, la question du témoignage de la Grande Guerre a largement évolué. La publication par François Maspero des Carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, a suscité une véritable floraison. Carnets personnels et correspondances ont été extraits des armoires familiales et publiés, faisant ainsi apparaître le témoignage d'hommes et de - quelques - femmes qui n'étaient pas, pour la plupart, des professionnels de l'écriture.

    Les auteurs de ce livre ont eux-mêmes participé à ce phénomène éditorial et leurs analyses, dans le cadres des activités du Collectif de recherche international et de débat sur la guerre 1914-1918 ont permis de composer un dictionnaire présentant 500 témoins, soldats de toute arme et de tout grade, du 2e classe au général, civils hommes et femmes, notamment celles qui ont tenu un journal en pays envahi.

    Chacune et chacun est placé dans son contexte : qui était le témoin, dans quelles conditions a-t-il rédigé son témoignage, quels sont les principaux aspects de son contenu ? Des index permettent de retrouver les noms de personnes et de lieux, les thèmes traités et les numéros des unités pour les militaires. Les nombreuses illustrations donnent à voir des portraits, des groupes familiaux ou de camarades, ainsi que les thèmes favoris des témoins photographes. Car la photo, aussi, fait partie du témoignage de la Grande Guerre.

    Cet ouvrage collectif est dû à cinq auteurs principaux, tous spécialistes de l'histoire de la Première Guerre mondiale, et une trentaine de collaborateurs.

     

    ‡ 500 témoins de la Grande Guerre, Rémy Cazals (dir.), éditions Midi-Pyrénéennes-Edhisto, 2013, 495 p., ill. (29 €).

  • Darney (88) : le musée franco-tchéco-slovaque témoin de la Grande Guerre

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    [Vosges Matin]

  • "Les Journées du Grand-Couronné" à Seichamps les 8-9-10 novembre 2013

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  • Commémoration de la bataille du Grand Couronné

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  • La bataille du Grand Couronné avec le Cercle d'histoire de Laneuvelotte (54)

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  • Labry 1914-1918 : la vie quotidienne d'un village de Lorraine sous l'occupation allemande

    LABRY.jpgSitué à mi-distance de Metz et de Verdun, Labry a subi au cours de la Première Guerre mondiale une occupation continue des troupes allemandes. Envahi dès le 6 août 1914, trois jours après la déclaration de guerre,  ce village mosellan ne sera libéré que le 17 novembre 1918, au terme de 1561 jours d'occupation.

    Le livre évoque un pan méconnu de l'histoire de la Grande Guerre. Le sort de Labry est emblématique de tous ces villages situés entre le front et la frontière. Totalement coupés du reste du pays, bombardés par les alliés, impuissants face au drame qui se déroulait à quelques kilomètres de là sur les hauteurs de Verdun, les habitants ont vécu pendant quatre ans une situation absolument schizophrénique. Les femmes, restées seules au village, ont joué dans ce conflit un rôle essentiel. Une large place leur est consacrée dans cette monographie fouillée qui vient compléter le premier ouvrage de l'auteur, Labry - Histoire d'un village de la vallée de l'Orne des origines à 1914, édité en 1998.

     

    ‡ Labry 1914-1918. La vie quotidienne d'un village de Lorraine sous l'occupation allemande, Eric Gangloff, éditions Serpenoise, 2013, 159 p., ill. (20 €).

  • Le Grand Couronné : les combats - La victoire

    lorraine,grand couronné,bataille,grande guerre,1914,christian lapointe,cercle d'histoire,laneuvelotteLa Grande Guerre a débuté en Lorraine en août-septembre 1914 sur un front allant de la butte Sainte-Geneviève à Pont-à-Mousson jusqu'au Léaumont à Lunéville et la Trouée de Charmes. Les combats acharnés qui se sont déroulés sur cette ligne de front ont protégé Nancy et permis la victoire de la Marne. Il faut le souligner.

    Et pourtant le Grand Couronné est une victoire oubliée.

    L'ouvrage de Christian Lapointe est particulièrement bienvenu pour rappeler les faits, évoquer la violence des combats et rétablir la chronologie des événements enrichie de nombreuses cartes et de reproductions de cartes postales et clichés de l'époque.

    Originaire d'un village du Grand Couronné, l'auteur est un collaborateur régulier de La Nouvelle revue lorraine. Passionné par l'histoire de la Lorraine, il partage, avec ce premier ouvrage sur la bataille du Grand Couronné, le fruit de ses recherches.

     

    ‡ Le Grand Couronné, les combats, la victoire, Christian Lapointe, éditions Cercle d'Histoire du Foyer rural de Laneuvelotte, 2013, 199 p., ill., cartes (25 €).

  • Le projet "Poilus de Laneuvelotte" labellisé pour le Centenaire de la Première Guerre mondiale

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    Le Poilu du Grand Couronné.


    Le directeur général de la mission Centenaire de la Grande Guerre a informé les responsables du Cercle d'histoire de Laneuvelotte que leur projet Poilus à Laneuvelotte, déjà retenu par le Comité départemental du Centenaire en préfecture de Meurthe-et-Moselle, a été accepté pour la labellisation nationale par le comité de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, après avis de son conseil scientifique.

    Le projet porté par le Cercle d'histoire de Laneuvelotte fait désormais partie du programme officiel du Centenaire qui sera officiellement dévoilé par le Président de la République, lors d’une conférence de lancement du cycle du Centenaire de la Grande Guerre, quelques jours avant le 11 novembre 2013.

    Félicitations aux chercheurs, historiens, érudits et amoureux de l'histoire de la Lorraine du Cercle d'histoire de Laneuvelotte !
  • Nancy se prépare à commémorer le centenaire de la Grande Guerre

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  • Une honte pour l'humanité

    lorraine,verdun,vosges,grande guerre,henri charbonnier,edhistoLe journal de campagne d'un poilu de la Grande Guerre... Un de plus, me direz-vous. Et pourtant ce Journal rédigé par Henri Charbonnier, bourguignon de naissance mais installé dans le Gard au moment de la mobilisation, nous livre un témoignage unique vécu par un militaire du 229ème régiment d'infanterie, jusqu'alors muet concernant ses campagnes durant la guerre 1914-1918, et, surtout, une relation des moments vécus durant la bataille des frontières, dans les Vosges, puis durant la bataille de Verdun.

    Comme tant d'autres soldats de la Première Guerre mondiale, Henri Charbonnier débute un carnet de notes de guerre, prises au jour le jour, bien datées, bien localisées, avec parfois de longues pages de réflexions. Il est sergent au service de santé du 229ème RI d'Autun quand cette unité est rattachée à la 41ème Division d'Infanterie qui occupe le front des Vosges depuis 1914. Son témoignage fut évoqué dans plusieurs ouvrages dont Frères de tranchées et Dans les tranchées de 14-18.

    Le sergent Charbonnier passera par la vallée de la Plaine, dominée par La Chapelotte, le champ de bataille le plus profond de la Grande Guerre, et la vallée du Hure, surplombée par le volcan de La Fontenelle, des lieux qu'il évoque de mars à juin 1916. Mais le 229 est appelé à Verdun puis la Somme et l'Argonne à l'automne 16. En 1917, le 229ème est affecté dans le secteur entre Reims et Berry-au-Bac... Des heures tragiques où la honte s'ajoute à l'horreur.

    Le Journal est présenté par Rémy Cazals, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université de Toulouse-Le Mirail, grand spécialiste de l'histoire testimoniale de la Grande Guerre.

    Un bon ouvrage pour se préparer à commémorer le centenaire du début du premier conflit mondial. Et pour se souvenir du sacrifice de cette jeunesse française tombée pour la défense de la patrie.

     

    ‡ Une honte pour l'humanité. Journal (mars 1916 - septembre 1917), Henri Charbonnier, Edhisto, 2013, 131 p., ill., cartes (15 €).

  • Les restes de vingt-six Poilus mis au jour à Fleury-devant-Douaumont (Meuse)

    Vingt-six corps de Poilus ont été mis au jour dans le village détruit de Fleury-devant-Douaumont en Meuse. Sept ont pu être identifiés. C’est sans doute la découverte la plus importante en Meuse de corps de soldats français de la Première Guerre mondiale depuis celle d’Alain-Fournier et de ses compagnons d’armes en 1991 à Saint-Remy-la-Calonne.

    fleury-devant-douaumont.jpgLe 30 mai, les fouilles entamées quelques jours plutôt à l’emplacement d’une ferme du village détruit de Fleury-devant-Douaumont ont permis de mettre au jour jusqu’à présent, vingt-six corps de Poilus morts durant la bataille de Verdun et d’en identifier sept grâce à la plaque qu’ils portaient autour du poignet. Un fait rarissime. Et ce à la veille du Centenaire de la Grande Guerre.

    Ce sont des touristes allemands qui avaient découvert le 28 mai des ossements affleurant et qui avaient donné l’alerte.

    Toute la journée du 30 mai, les gendarmes de la brigade de Verdun avec les employés de l’Ossuaire et son directeur Olivier Gérard, ont ratissé une bande de terrain de quelques mètres carrés. L’émotion était à son comble quand un objet personnel refaisait surface parmi les ossements brisés. Des porte-monnaie contenant des pièces en argent, des culots de pipes, un briquet, un peigne, une paire de ciseaux, des couteaux de poche, les croix de chapelets, une médaille de communion, un livret militaire et un carnet miraculeusement conservés, une bague, un crayon, ou encore deux montres qui marquaient 11h07 et 11h14, sans doute l’heure approximative du bombardement de l’endroit.

    plaque poilu.jpgCar selon les premiers éléments, le lieu était « un poste de secours. Les soldats sont morts sur le champ de bataille et ont été entreposés ici. Il n’y a pas d’armement, que de l’équipement personnel. Les papiers ont été faits puisqu’ils sont déclarés tués à l’ennemi, mais les corps n’ont pas été retrouvés », explique Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun. Des obus ont dû tomber sur l’endroit ensevelissant les dépouilles.

    Les dates de décès s’échelonnent entre le 28 mars et le 5 avril 1916 et correspondent « à la bataille du Ravin de la Caillette et de l’Étang de Vaux », confie Olivier Gérard, ému de pouvoir identifier les corps. Les plaques d’identification « c’est ce que l’on cherche. Ils revivent d’une certaine manière. Ce sont des corps qui sortent de l’anonymat ». Même constat pour Jean-Pierre Laparra, le maire de la commune, qui souhaite demander la médaille de Verdun pour les soldats identifiés.

    reliques poilus.jpgPour l’heure, une enquête est ouverte pour « découverte de restes humains ». Outre le commandant Le Trong, commandant la Compagnie de Verdun et le colonel Cléton, patron des gendarmes de la Meuse l’adjudant Beaune, officier de police judiciaire était présent : « On trie ce qui appartient à chaque Poilu », explique-t-il. Des objets placés dans de petits sacs en plastique et soigneusement pris en photo. Un PV est dressé pour chaque découverte de corps.

    Le service des Sépultures militaires va être contacté pour la recherche des éventuels descendants. Les brigades de gendarmerie du lieu de naissance des Poilus vont chercher à retrouver leur famille. Si les descendants ne souhaitent pas récupérer le corps et s’il est identifié, il rejoindra la nécropole de Fleury sous une croix blanche. S’il n’est pas identifié, ses restes seront déposés dans l’Ossuaire.

    Les Poilus, dont les plaques militaires ont été retrouvées, ont été identifiés. Il s'agit de :

    - Jean Caillou, né à Cestas (Gironde), 360e RI. Mort à Fleury le 28 mars 1916

    - Albert Hennequin, né à Garches (Val d'Oise), 269e RI. Mort à Douaumont le 31 mars 1916

    - Albert Le Bœuf, du Calvados, 279e RI. Mort à Douaumont le 29 mars 1916

    - Jules Letellier, de Saint-Pierre-Lavis (Seine maritime), 129e RI. Mort le 5 avril 1916 à Fleury

    - Charles Louis Desplanques, d’Armentières (Nord), 360e RI. Mort le 28 mars 1916 à Fleury

    - soldat originaire de Corse, 140e RI. Mort en mai 1916

    - soldat natif de Bayonne (Pyrénées atlantiques), 49e RI. Mort  à Fleury le 31 mai 1916

    Si des membres de la famille reconnaissent un des leurs, ou des associations ou des mairies du lieu de naissance, ils peuvent contacter le Numéro Vert mis en place par la gendarmerie de la Meuse : 0800 007 802.

    [d’après ER]

  • Le Poilu du Grand Couronné n° 4

    poilu4.jpgLe Cercle d'histoire du Foyer rural de Laneuvelotte publie le n° 4 du Poilu du Grand Couronné.

    Le Cercle travaille activement à la préparation du Centenaire du début de la Première Guerre mondiale.

    Les 9 et 10 novembre 2013, le Foyer rural de Laneuvelotte organise une grande manifestation inaugurale au Centre socio-culturel de Seichamps avec expositions, conférences, projections, présentation de documents et de livres sur les débuts de la guerre en Lorraine... et même une chorale de "poilus" qui interprétera des chants de 14-18 !

    Une date à retenir d'ores et déjà.

     

    ‡ On peut acquérir Le Poilu du Grand Couronné (4 pages en couleurs, 1 € minimum) auprès du président du Foyer rural de Laneuvelotte : adiaquin@yahoo.fr 

  • Préparation du Centenaire : Les Vosges et la guerre de 14-18

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    [Vosges Matin]

  • 97ème anniversaire de la mort du Colonel Driant

    Nancy a commémoré ce samedi 23 février le 97ème anniversaire de la mort du colonel Emile Driant, tué à l'ennemi à Verdun le 22 février 1916.

    Nancy_97e anniv colonel Driant_23.02.13 001.jpgOfficier de carrière, il était le gendre du général Boulanger. Il avait démissionné de l'armée à la suite du sectarisme des gouvernements de la IIIe République qui faisait la chasse aux militaires catholiques, puis avait entamé une carrière d'écrivain.

    Il fut élu député de Nancy avant de reprend le service au début de la Première Guerre mondiale. Il meurt à Verdun, au Bois des Caures, à la tête des 56e et 59e bataillons de chasseurs le 22 février 1916.

    Des gerbes ont été déposées au pied de la plaque commémorative apposé place Colonel-Driant à Nancy, à deux pas de la porte Saint-Georges, par les autorités civiles et militaires en présence des représentants des associations patriotiques et des porte-drapeaux.

    Préfigurant les commémorations et rétrospectives organisées pour le centenaire du début de la Première Guerre mondiale en 2014, une exposition temporaire d'objets et de documents en lien avec Driant et la Grande Guerre dans les environs de Nancy accompagne cette cérémonie dans les locaux des associations patriotiques, place Driant, jusqu'au 24 février inclus (entrée libre).

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    [clichés ©H&PB]

  • "Notes de campagne 1914-1916" par Jean Duclos, sous-lieutenant au 153e RI

    lorraine,jean duclos,grande guerre,bataille de nancy,grand couronné,morhange,champagne,artois,allemagne,153e riLes notes de campagne de Jean Duclos furent rédigées en 1917 pendant les loisirs auxquels le contraignait sa situation de grand blessé interné en Suisse, après sept mois de captivité en Allemagne où il fut, selon ce qu'il en rapporte, correctement soigné. Elles décrivent en détail et dans un style impeccable, l'expérience d'un jeune homme de "bonne famille" qu'a priori, sauf un vibrant amour de la Patrie, rien ne prédisposait à se jeter corps et âme dans une guerre épouvantable.

    Loin de renvoyer le lecteur à un système de valeurs périmé, le texte de Jean Duclos est l'illustration de qualités d'autant plus recommandables que la société post-moderne d'aujourd'hui tend à leur faire écran. Que ce soit en Lorraine lors de la bataille de Morhange ou au Grand-Couronné, ou en Picardie (1914) où il fut une première fois blessé, en Artois ou en Champagne où il fut à nouveau blessé (1915) ou encore durant les épreuves de la captivité (1916) qui s'ensuivit, ce passionnant récit est celui d'un tout jeune officier de troupe engagé avec un parfait oubli de soi et un esprit de sacrifice absolu dans l'exercice d'un devoir qu'il estimait sans limite au sein d'une fraternité d'armes pudique et chaleureuse.

    Jean Duclos est né en 1891 à Rouen. Affecté en avril 1914 comme sous-lieutenant au 153e régiment d'infanterie au cours de son service militaire, il prit part aux batailles de cette unité en 1914 et 1915. Resté dans l'armée d'active après l'Armistice, il fut tué au Maroc en 1925.

     

    ‡ Jean Duclos, sous-lieutenant au 153e RI. Notes de campagne 1914-1916, Louis-Jean Duclos (présenté par), éditions L'Harmattan, 2012, 225 p., ill. (23 €).

  • L'aventure du chemin de fer à Etain et son canton

    etain chemin de fer.JPGL’Association Etain d’Hier à Aujourd’hui publier un ouvrage consacré à l’aventure du Chemin de Fer à Etain et dans son canton.

    Agrémenté de plus de 400 illustrations, le livre présente l’évolution des lignes de chemin de fer au cours de ces 140 années d’existence : création des voies, des gares, leur développement puis leur disparition, la vie des cheminots, le matériel. Y sont traitées les gares de Verdun et son dépôt de machines à vapeur, celle d’Etain avec son projet de triage, celle d’Eix-Abaucourt avec son nœud ferroviaire, celle de Buzy avec ses voies de service, ainsi que le tacot de la Woëvre qui desservait les petites gares de Châtillon-sous-les-Côtes, Moulainville et Eix-Abaucourt.

    Les voies ferrées militaires dont les Allemands avaient couvert la région pendant la Grande Guerre ainsi que les lignes américaines ne sont pas oubliées.

     

    ‡ L'aventure du chemin de fer : Etain et son canton, Association Etain d'Hier à Aujourd'hui, 2012, 144 p., ill. (22 €).

    ‡ L'ouvrage peut être commandé (accompagné d’un chèque de 27 €, port inclus, libellé à l’ordre de "EHA") à : Association ETAIN D’HIER A AUJOURD’HUI, 18 Place Rouillon, 55400 ETAIN.

  • Le Poilu du Grand Couronné n° 2 est paru !

    Le 2ème numéro du petit journal Le Poilu du Grand Couronné est paru. Il fait revivre les évènements qui marquèrent l'est nancéien au tout début de la Première Guerre mondiale autour de la célèbre bataille du Grand Couronné. On y trouvera plusieurs contributions et anecdotes rassemblées par les historiens et érudits du Cercle d'histoire du Foyer rural de Laneuvelotte.

    Le Poilu du Grand Couronné est disponible auprès du Foyer rural de Laneuvelotte.

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    ‡ Contact : adiaquin@yahoo.fr

  • L'ossuaire de Douaumont profané

    C’est à un symbole mondialement connu de la Grande Guerre auquel on s’est attaqué dans la nuit du 7 au 8 mars.

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaireL’Ossuaire de Douaumont, qui abrite les restes d’environ 130 000 soldats majoritairement Français et Allemands, a été profané. En effet, quatre vitres carrées, situées au ras du sol à l’extérieur du bâtiment et permettant de voir les ossements des combattants, ont été forcées. Selon les premiers éléments, c’est avec un chalumeau que le ou les individus ont brûlé le joint de silicone de l’huisserie permettant ensuite, d’un coup de pied, de désolidariser le carreau du châssis.

     

    C’est à l’abri des regards, derrière les palissades du chantier de rénovation de l’Ossuaire dans l’optique du Centenaire de la Grande Guerre, que les faits se sont déroulés. C’est d’ailleurs les ouvriers de l’entreprise, en arrivant sur les lieux, qui ont découvert les dégâts. Des repérages semblent aussi avoir été effectués : des traces de frottement ont été découvertes sur les vitres, histoire d’essuyer la condensation pour estimer laquelle des alvéoles étaient la plus intéressante pour eux.

     

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaire,douaumontCes fenêtres donnent chacune dans un caveau recelant les ossements de combattants anonymes retrouvés dans des zones bien précises du champ de bataille. Les profanations concernent les secteurs de Froideterre, Fleury, Cote 304 et Samogneux. Même si la provenance des ossements ne semble pas avoir influencé le choix.

     

    Sur place, Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun a confirmé que le ou les individus ont « pénétré à l’intérieur et ont dérobé une quantité non déterminée d’ossements » et en particulier des crânes. Quelques boîtes crâniennes semblent même avoir été « mises de côté » dans une alvéole. Peut-être pour les trier. Les malfaiteurs, qui ont visiblement agi avec des gants, ne recherchaient apparemment que des crânes en très bon état. En outre, lors de l’intrusion dans un caveau, un individu a dû s’enfoncer dans la masse d’ossements, créant une excavation dans les restes humains.

     

    Pour l’heure, aucune piste n’est écartée sur les motivations précises de cet acte : pari stupide, collectionneurs, satanistes, malveillance… L’enquête est confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie de Verdun pour vols aggravés et profanation de sépulture. La cellule d’investigation criminelle de Bar-le-Duc a procédé à des prélèvements biologiques qui seront envoyés en urgence à Rosny-sous-Bois pour analyses ADN.

     

    Ce genre de profanations ne s’était pas produit depuis les années 1960. Les autorités civiles et militaires sont arrivées en masse sur les lieux. Le personnel de l’Ossuaire a été auditionné et les bandes de la vidéosurveillance vont être passées au crible.

     

    En fin d’après-midi, Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, s’est rendu sur place. Il a ressenti « une très vive émotion » avant d’ajouter : « Laissons les combattants en paix, respectons-les ». Avant de condamner un « acte inacceptable » et d’évoquer « le délire d’un fou ».

     

     

    Un Numéro Vert est mis à disposition des éventuels témoins : 0800.007.862.

     

  • Une troupe de choc dans la Grande Guerre

    grande guerre,officier,artillerie,20e corps d'armée,auguste evrardOriginaire de Mirecourt (Vosges) et élève de l'Ecole polytechnique, Auguste Evrard (1873-1932) sert dans l'artillerie. Officier de carrière, il intègre le XXe corps d'armée. Cette unité va s'illustrer au cours du premier conflit mondial sur les principaux théâtres d'opérations : Lorraine (1914), Picardie, Yser, Artois (1915), Champagne, Verdun (1916), Somme, Chemin des Dames (1917), Verdun (1918)...

    Si les mémoires laissées par les Poilus - hommes du rang issus de la conscription - sont innombrables, en revanche elles sont moins nombreuses à être écrites par des officiers supérieurs d'active. Les carnets manuscrits laissés par Auguste Evrard et commentés dans cet ouvrage, mettent en exergue son vécu et ses sentiments d'officier supérieur d'artillerie à l'égard du conflit : pertes humaines, destructions, tactique, stratégies suivies par l'état-major. Ces éléments éclairent d'un regard neuf la Grande Guerre. En outre, l'auteur nous livre un récit instantané des combats acharnés que se livrent Français et Allemands. A l'image de l'offensive Michael menée sur le Chemin des Dames en mai 1918. Chronique exceptionnelle sur cette dernière victoire allemande du conflit.

    Précédés d'un contexte général, accompagnés de cartes et de photos inédites, ces carnets apportent un témoignage poignant et sans concession sur une guerre qui va marquer des générations d'Européens.

     

    ‡ Une troupe de choc dans la Grande Guerre. Le 20e corps d'armée à travers le témoignage d'un officier d'artillerie, Sébastien Evrard, éditions Serpenoise, 2011, 254 p., ill., cartes (20 €).

  • 11-Novembre : hommage aux Poilus de 1914-1918

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    Bleurville, cérémonie devant le Monument aux Morts (Archives H&PB).

     

    Chaque commune française, ville ou village, honore en ce 11 novembre 2011 les combattants tombés au champ d'honneur durant la Première Guerre mondiale.

    A Bleurville, la municipalité honorera les soldats de 1914-1918 originaires du village vendredi 11 novembre à 9 h 00 au cimetière communal en présence de la fanfare cantonale.

    Montée des couleurs, dépôt de gerbe, discours du maire et du représentant des associations patriotiques locales.

    A l'issue de la cérémonie, vin d'honneur servi en mairie.

  • Epinal tricolore, l'imagerie Raoul Dufy (1914-1918)

    vosges,épinal,mdacc,raoul dufy,imagerie,françois georgin,grande guerreCe catalogue est le fruit d'une exposition présentée cet été au Musée départemental d'Art ancien et contemporain d'Epinal consacré exclusivement à la production artistique de Raoul Dufy (1877-1953) durant la Première Guerre mondiale.

    Mobilisé au début du conflit, Dufy crée à partir de 1915 une étonnante série d'estampes à la gloire des troupes françaises et de leurs alliés où s'exprime sa fascination déjà ancienne pour les images d'Epinal et celles notamment créées au début du XIXe siècle par le graveur vosgien François Georgin. L'engagement patriotique de l'artiste est évoqué par des documents photographiques, ainsi que par une passionnante correspondance inédite de Dufy avec son ami l'écrivain Fernand Fleuret ayant trait à sa production de guerre et intégralement publiée dans le catalogue.

    A la fois didactique et plaisant, cet ouvrage permet au lecteur de découvrir un moment peu connu de l'histoire de l'art pendant le premier conflit mondial, tout en s'initiant au mode de production de l'un des peintres français les plus populaire du XXe siècle quand il réinterprétait à sa manière le patrimoine imagier spinalien.

     

    ‡ Epinal tricolore. L'imagerie Raoul Dufy (1914-1918), collectif, Serge Domini éditeur - MDAAC, 2011, 176 p., ill. (33 €).

  • Les fortifications de Verdun (1873-1918)

    fortifications verdun.jpgEn 1873, la forteresse de Verdun est choisie pour constituer l'un des piliers du système fortifié qui va être érigé entre Dunkerque et Nice pour défendre les frontières face à l'Allemagne et à l'Italie. Avec tous les autres forts qui sont construits jusqu'à Toul et Neufchâteau, elle forme le rideau défensif de la Meuse. Après 1900, celui-ci dissuade le haut commandement allemand de recourir à une attaque frontale et l'incite à imaginer une manoeuvre par la Belgique.

    En 1914, le rideau défensif de la Meuse couvre la concentration des armées, puis constitue pendant la guerre de mouvement un vaste point d'appui pour celles qui opèrent à ses ailes. Les Allemands doivent le contourner ou s'en emparer, ce qu'ils tentent courant septembre, sans y parvenir. Malgré l'aide décisive qu'elle a apportée aux armées au début du conflit, la fortification permanente, victime d'un défaut d'analyse des événements, sort discréditée de cette première phase de la lutte. Elle est alors délaissée. C'est pour cette raison qu'au début de la bataille de Verdun, du 21 au 25 février 1916, les forts ne participent pas au combat. D'où, entre autre, la perte soudaine du fort de Douaumont. Cependant, le général Pétain, qui veut utiliser la capacité de résistance et d'action des ouvrages de fortification permanente, donne dès le 5 mars l'ordre de les réintégrer dans le dispositif de combat. Très rapidement, ceux-ci démontrent effectivement qu'ils demeurent un moyen de combat efficace, tout particulièrement dans une bataille dominée par le feu de l'artillerie.

    Rémi Fonbonne, officier de l'armée de Terre et historien, propose une vision renouvelée de la bataille de Verdun à travers l'organisation de la défense de la Meuse après la défaite de 1870. Fondant son propos sur les archives du Service historique de la Défense et le fonds de la bibliothèque de l'Ecole de Guerre, l'auteur retrace la genèse des fortifications de Verdun et des hauts de Meuse puis leur participation aux opérations.

    Un livre appelé à devenir une base de connaissance pour tous ceux qui s'intéressent à la Grande Guerre.

     

    >> Les fortifications de Verdun (1873-1918). Stratégie et tactique, Rémi Fontbonne, Actania Presses, 296 p., ill., cartes (21 €).

  • Que reste-t-il de la Grande Guerre dans les Vosges ?

    Un colloque réunira 32 spécialistes de la Grande Guerre en septembre à Epinal, au Centre des congrès. L'occasion def aire un état des lieux des études sur le sujet.

    « Depuis la mort de Lazare Ponticelli, le dernier poilu, la Grande guerre est passé du domaine de la mémoire à celui de l'histoire. » Philippe Nivet, de l'université de Picardie, résume ainsi le regard qu'il porte sur cette période. On commémore cette année le 90ème anniversaire de l'armistice de la guerre 1914-1918. Le colloque scientifique, qui aura lieu du 4 au 6 septembre au Centre des Congrès d'Epinal, s'inscrit donc dans l'actualité. L'objectif sera de dresser un bilan de ce qui a été fait et de ce qu'il reste à faire en terme de recherche sur cette période.

    Maurice Floquet en 1916 (1894-2006).jpgIl s'agira aussi de faire l'état des lieux des sources dont dispose le département. Une grande enquête a d'ailleurs été menée dans 400 communes vosgiennes pour établir ce qu'il leur restait de cette époque.

    « On a beaucoup travaillé sur Verdun mais les Vosges aussi ont été fortement touchées par la guerre », constate Philippe Nivet. Or c'est un des rares territoires de guerre en montagne. « Et ce terrain de combat original mériterait d'être mieux étudié », poursuit-il. Il y a donc de nouveaux axes de recherche à définir et à creuser.

    Magali Delavenne, conservatrice du Patrimoine au Conseil général, est spécialiste de cette période et elle a inauguré en juin une exposition sur le lien entre Jeanne d'Arc et la Première Guerre mondiale. « C'est un projet original, voire paradoxal », explique-t-elle. « On associe difficilement les deux thèmes ». Et pourtant. Symbole national, modèle militaire et icône religieuse, ce personnage est omniprésent pendant et après la guerre. « C'est une démarche de dépoussiérage », annonce Jean-Claude Fombaron, président de la société philomatique des Vosges. « On s'en tient trop souvent à l'aspect militaire des choses, aux commémorations. L'histoire ne se résume pas à cela. »

    • L'exposition « Une sainte des tranchées : Jeanne d'Arc pendant la Grande Guerre » est ouverte jusqu'au 30 septembre au centre Visages de Jehanne à Domrémy-la-Pucelle.

    [d’après L'Est Républicain - 22.07.2008]